Présentation de l’association

Dès juin 1972, un éducateur d’AEMO, décide de mener une action sur les quartiers. Son travail est concrétisé en mars 1974 par une convention avec la préfecture qui officialise la création d’un club de prévention sur le quartier du Petit Colombes. Celui-ci prend son autonomie le 6 février 1975 et devient « l’Association des Quatre Chemins » (Loi de 1901).
L’agrément préfectoral est accordé sur les quartiers du Petit Colombes et du Petit Nanterre en avril 1976. Viendront par la suite la création des équipes du Parc à Nanterre (1993) et d’Europe à Colombes (fin 1997) ainsi que le redéploiement de l’équipe du Petit Nanterre sur « Les Grèves » en 1995.

Le contexte est celui de la fin des « Trente Glorieuses. » Le chômage n’est pas encore endémique et la rénovation urbaine n’a pas encore commencé. La résorption des bidonvilles est à peine terminée, déjà remplacés par les cités de transits.

Des échanges entre les salariés et le C.A. aboutissent à la rédaction des « Objectifs 88 : Réflexions et objectifs pédagogiques. » Ce texte a fait office de Projet d’Etablissement jusqu’en juillet 2005.

Les indicateurs sociaux « restent dans le rouge. » Cette période est marquée par le classement des deux quartiers dans le cadre de la politique de la ville. Du DSQ jusqu’aux ZUS actuelles, les différents mandats s’exerceront en permanence sur des secteurs bénéficiant de ces dispositions politiques.

Un nouvel élan est donné à partir de 1990 par une collaboration étroite avec les PAIO de Colombes et Nanterre, Le COPITOX sur Nanterre, une participation active avec les établissements scolaires s’instaure, Les « Quatre Chemins » participent aux commissions d’élaboration du contrat de ZEP.

L’association a parallèlement su faire face à l’arrivée massive sur nos quartiers de réfugiés tziganes venant de Roumanie ainsi que d’une part importante des « Maliens de Vincennes » hébergée au CASH de l’hôpital de Nanterre. La grande action à partir de l’année 96 est notre participation à la mission d’observation auprès du S.A.M.U. Social du 92.

A compter de 2005, une démarche participative s’engage dans l’association. Les salariés collaborent activement à la création de nouveaux outils et élaborent une méthodologie et un véritable travail de diagnostic sur les quartiers. Dans l’esprit de la loi de 2002-2, les besoins et attentes du public sont constamment réévalués via notamment les fiches de travail de rue. Ce développement d’outils innovants conduira à la création d’un logiciel spécifique permettant l’analyse de recueil des données ou des statistiques en 2014.

En 2009, est créé un deuxième établissement dédié à l’insertion professionnelle du public. L’objectif est de monter des actions sur du moyen terme avec des jeunes repérés par la prévention spécialisée. Un Atelier Chantier d’Insertion servira d’abord de support, il sera suivi en 2012 par la mise en place d’un service civique collectif.

En 2011, devant le constat d’un nombre conséquent de jeunes sans domicile fixe, l’association met en place un accueil de jour sur un des locaux d’équipe. Elle entame une réflexion autour des questions d’hébergement qui la conduit, en passant une convention avec l ‘association « L’Appart » et plusieurs bailleurs sociaux, à investir dans des opérations de construction de FJT afin d’obtenir un statut de réservataire pour les jeunes accompagnés.
En 2013, l’association rédige un document officialisant son statut de site qualifiant pour les organismes de formations. Cet écrit permet d’être reconnu et validé par les centres de formation via lesquels nous accueillons stagiaires et professionnels en formation.

Enfin en 2013, sur décision du Conseil général une nouvelle équipe est créée pour intervenir sur les quartiers Chemin de L’Ile et Vieux Pont à Nanterre.